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Floyd Mayweather: « Pourquoi devrais-je donner de l’argent à l’Afrique »,« Qu’est ce que l’Afrique a fait pour moi?»

Il se dit meilleur boxeur de tout les temps. Floyd Mayweather vient d’empocher plus de 180 millions de dollars après son dernier combat face à Manny Pacquiao. Une rencontre qui a été qualifié de « combat du siècle » puis fini par être l’arnaque du siècle.  

Floyd Mayweather devrait savoir, lui qui se dit être un grand businessman que la communication est un art et que les archives peuvent aussi tuer une carrière. L’année dernière durant une interview à la radio Jamz, une station américaine, le champion avait encore joué de son franc-parler.

Floyd «Money» Mayweather a avoué qu’il a un «bon cœur», mais qu’il ne se sent pas obligé de donner aux organismes de bienfaisance, particulièrement en Afrique.

«J’entend les gens dire« bien, il a eu tout cet argent, pourquoi n’en donne t-il pas à l’Afrique?» Commente Mayweather.

« Qu’est ce que l’Afrique a fait pour moi? Qu’est-ce que l’Afrique a donné à mes enfants et à ma famille? Les choses fonctionnent de deux façons

Pour Flyod Mayweather, il est important qu’il puisse jouir de son argent comment il l’entend. Surtout pour venir en aide à lui-même et sa famille. Puis de rajouter, «Je ne me suis jamais impliqué dans la boxe en me disant:« Je vais me battre et me faire des centaines de millions de dollars et tout donner? « Je veux faire ce que je veux avec mon argent.

Vous entendez des gens parler, «il devrait … faire un don à ceci ou faire un don à cela. ‘Non, je dois faire un don à Floyd Mayweather, un don à la famille de Floyd Mayweather. Parce que je sais de quoi il parle. 

Après le combat de Floyd Mayweather contre Manny Pacquiao, Patrick Mbeko avait eu cette analyse concernant ce sportif qui a bizarrement rien de plus qu’un rôle de clown.

« C’est en observant toute la mobilisation qu’il y a eue autour du combat opposant l’Américain Floyd Mayweather au Philippin Manny Pacquiao, qu’on se rend bien compte de la puissance de l’industrie du divertissement américain. « Combat du siècle » ici, « combat du siècle » là-bas, alors qu’il s’agissait simplement d’un combat normal opposant deux bons boxeurs. Sans plus. De mon point de vue, on ne peut comparer ce combat à celui qui a opposé Mohamad Ali à Georges Foreman. En tout cas les moutons doivent s’apprêter à assister au prochain « combat du siècle »; c’est pour très bientôt. Bref. Si les gens se mobilisaient de la même manière en temps de grandes tragédies, ce serait une bonne chose. Hélas! Le monde est devenu ce qu’il est. Je n’ai pas suivi ce combat mais je retiens une chose de tout ça : l’humanité, la grandeur d’âme et l’humilité du Philippin Manny Pacquiao. Quant à l’autre clown, qui, comme la plupart des célébrités noires aujourd’hui, en jugar Tragamonedas Online, fait l’affaire de l’industrie d’abrutissement massif états-unienne, on en reparlera… » écrit Patrick Mbeko.

 

 



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Y’en a marre, Filimbi, Balai Citoyen, une jeunesse africaine récupérée par le milliardaire américain George Soros ?

Y’en a marre, révolutionnaires téléguidés. Depuis les élections au Sénégal ou l’ex-président Abdoulaye Wade a voulu se maintenir au pouvoir, un mouvement citoyen appelé  « Y’en a marre » est né. Le même modèle sera reproduit au Burkina Faso sous l’appellation « Le balai citoyen. » Puis deux mouvements  similaires ont également vu le jour en RD Congo, la « Lucha » et « Filimbi. »

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Vecteurs d’une nouvelle image de la jeunesse africaine luttant pour l’établissement d’une vraie démocratie dans leurs pays respectifs, ces mouvements ne réussissent pas à tromper les spécialistes des questions politiques en rapport avec l’Afrique. Il suffit de s’interroger sur le financement de ces jeunes activistes pour percevoir une télécommande occidentale pilotant à distance ce qui parait comme une « génération spontanée. » 

L’actualité récente en RD Congo montre que la rencontre – débat entre les mouvements  » Y’en a en Marre « , « Filimbi » et « Balai Citoyen » à Kinshasa où des jeunes activistes ont été arrêtés et jetés en prison,  était le fruit de l’organisation et du financement, d’ailleurs revendiqué comme tel de l’USAID (United States Agency for International Développement.) 

Soros, un paravent de la CIA. 

Or, il est de notoriété publique que tous ces organismes sont des bras armées des USA au service de leur diplomatie souvent hégémonique en direction des pays généralement pauvres. 

Parvenir par d’autres moyens plus fin aux objectifs que la CIA a atteint par le sang, dans la désapprobation ou le déshonneur, c’est le leitmotiv de la création de tous ces réseaux d’organismes. L‘homme orchestre de tout ces systèmes d’organisation au service de la puissance  américaine est le financier et philosophe Georges Sorros. 

Une image qui parle d’elle même

Les suspicions sur la mainmise de Sorros sur ces jeunes activistes africains viennent d’être confirmées. La publication sur les réseaux sociaux de la photo explicite, démontrant les accointances du mouvement Sénégalais Y’en a Marre et celui qu’on accuse d’être un paravent de la CIA.

Sur l'image on voit Georges Soros, l’homme actif dans de nombreux changements de régime, porte le t-shirt estampillé du logo du mouvement  « Y’en a Marre  ». En bon « guru », il enseigne la bonne parole à ses nouveaux disciples.

Dans le cas, de la RD Congo, un pays capitale dans la politique géostratégique américaine, l’ambassadeur des USA à Kinshasa n’avait pas hésité à revendiquer la paternité de la  réunion des activistes via l’USAID. Ce qui a soulevé l’ire du gouvernement congolais par l’entremise de son ministre de communication, Lambert Mende. Lequel trouvera surement un motif de réjouissance par cette découverte qui lui donne finalement raison.

Au delà d’être révélateur sur la vrai nature des mouvements du genre « Lucha »,  « Y’en a marre  » et compagnie, cette photo dévoile juste un secret de polichinelle.
 
S’il y en a qui vont se frotter les mains à la découverte de cette image. Cette photo fait tomber les masque qui discrédite ces mouvements financés par des officines américaines. Ils doivent aussi avouer tout de même  que la question de la qualité de la démocratie se pose dans ces pays où prospère ces mouvements. Que fait-on pour rendre le terrain moins fertile au semence de George Sorros ?

Roger Musandji Nzanza



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