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Tchad : 10 candidats au top départ de l’élection présidentielle

Dix candidats prendront part à l’élection présidentielle tchadienne prévue le 6 mai prochain. Leurs dossiers ont été validés par le Conseil constitutionnel qui en a rejeté dix autres. Le président de la Transition part favori du scrutin devant rétablir l’ordre constitutionnel.  

Le Conseil constitutionnel tchadien a publié la liste des candidats retenus pour l’élection présidentielle prévue le 6 mai prochain pour mettre fin à la Transition en cours depuis avril 2021. Parmi les dix candidats figurent le chef de la junte, le général Mahamat Déby Itno, et son Premier ministre, l’opposant Succès Masra, ainsi que l’ancien Premier ministre, Albert Pahimi Padacké, du Rassemblement national des démocrates tchadiens (Rndt-Le réveil).

En revanche, les juges ont recalé dix candidats principalement pour défaut d’état civil et autres pièces justificatives pour leur participation au scrutin. Les candidats recalés contestent la décision du Conseil. «Tout l’argumentaire utilisé ne tient pas la route. Il s’agit d’une véritable forfaiture», affirmé le candidat du Parti pour le renouveau démocratique au Tchad (Prdt), Rakhis Ahmat Saleh.

La contestation vient également de la principale plateforme des organisations de la société civile, Wakit Tama, qui a appelé au boycott de l’élection qu’elle  qualifie de «mascarade». Elle estime que les dés sont pipés en faveur du général Déby au pouvoir depuis le décès, le 22 avril 2021, de son père Idriss Déby Itno, qui a dirigé le pays pendant 31 ans. 

«Tous les candidats savent bien qu'ils ne vont pas gagner. C'est de la comédie, tout simplement. S’'ils partent, c'est parce qu'ils ont des intérêts quelque part. C'est une insulte au peuple», a déclaré le vice-président de l’Union des syndicats du Tchad (UST), Younous Mahadjir, un des responsables de la Wakit Tama.

Candidat de la Coalition pour un Tchad uni (Ctu), le général Déby, par largement favori de l’élection dont la campagne débutera le 14 avril. Sa candidature a été proposée «à l’unanimité» par le Mouvement patriotique du salut (Mps), l’ancien parti au pouvoir créé par son père, au cours de son congrès qui s’est déroulé en janvier dernier à N’Djamena, la capitale.

Oeil d'Afrique



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