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Gaylord Fortune POUABOU publie un deuxième livre sous forme de post-scriptum

Il y a un an, le Congolais et activiste politique basé en France, Gaylord Fortune Pouabou, publiait « Alors s’assit sur un monde en ruines une jeunesse soucieuse » aux éditions Renaissance Africaine. Ce premier livre, un cri de colère mais aussi une invite à l’éveil de la jeunesse congolaise a récolté un franc-succès. « J’étais loin d’imaginer un tel impact, avoue l’auteur. Comme beaucoup m’ont écrit sur tel ou tel autre sujet abordé dans mon premier livre, des sujets qui concernent la jeunesse congolaise, j’ai alors décidé de répondre à quelques-uns sous forme de post-scriptum ou de correspondances. »

Son deuxième livre s’intitule donc « Post-scriptum ou Les Lettres de Mpita », publié comme le premier aux éditions Renaissance Africaine. Un prolongement auquel l’auteur a ajouté quelques réflexions sur l’amitié, le masque, etc. « Larvatus prodeo » est une phrase de Descartes. Il l’aurait prononcée en 1619, s’apprêtant à pénétrer le « théâtre du monde ». Vois-tu, cher Chardin, le mot « masque » constitue toujours un trouble, car il renvoie à plusieurs interprétations. Néanmoins je parie que tu as fait allusion à ce que je cachais des choses. Dans l’absolu, c’est vrai. Oui, la première idée qui m’était venue à l’esprit, au moment où je rédigeais mon livre, c’était de ne pas en parler, pas même à mon épouse. Je n’étais sûr de rien, j’ignorais si j’allais le publier ou pas. Evidemment, en faire la publicité à ce moment-là eût été un risque. C’eût été comme parler d’un enfant à venir alors que la grossesse commence à peine. En cours de route, peut survenir une fausse couche. Donc, je me suis isolé de tous », écrit-il à la page 24 à Chardin Mabiala. Et de poursuivre plus loin à l’adresse de l’homme politique congolais, Ferréol Gassackys, par ailleurs écrivain : « J’ai cherché dans le mince répertoire de mon vocabulaire un mot qui puisse caractériser cet instant où nous avons commencé à échanger, je n’en ai pas trouvé. Ce n’est que quelques jours plus tard que j’ai enfin décocher cette perle : l’alchimie. Oui, au premier abord, la magie s’est opérée, comme si nous nous connaissions depuis longtemps, alors que je pourrais être ton fils, cher Ferréol ! Une banale rencontre transformée en un moment de poésie ! Aussitôt tu as voulu acheter mon livre, mais j’ai refusé parce que je devais te l’offrir. Tu as néanmoins insisté. Ça m’a fait chaud au cœur. Ensuite, je te l’ai dédicacé. »

Le livre est dès à présent en vente sur toutes les plateformes et en ligne et à la librairie L’Harmattan.

« Post-scriptum ou Les Lettres de Mpita », Gaylord Fortune Pouabou, Editions Renaissance Africaine, 51 pages, 10,50 €



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