Culture
Interview
Ô Grandes Dames avec Charlotte Nodi, une nouvelle émission pour promouvoir la femme africaine
Après quatre années loin des caméras, Charlotte Nodi revient devant les caméras et présentera « Ô Grandes Dames », une nouvelle émission produite par Bod Djani et Makea Production.
Pour Oeil d’Afrique, elle revient sur son parcours et explique ce que le téléspectateur découvrira dans ce programme qui promet de faire la place à la femme africaine.
Oeil d'Afrique : Vous venez de la télévision traditionnelle. On sait que la réactivité que requiert le digital peut parfois déboussoler. Comment allez-vous réussir la transition entre ces deux univers ?
Charlotte Nodi : Aujourd’hui, j’ai la chance d’être entourée par une équipe de professionnels qui vont quotidiennement s’efforcer de me rendre l’exercice facile. Ô Grandes Dames sera produit par Bob Djani et sa société Makea Production, une expérience supplémentaire qui veillera à la réussite de notre projet.
Après un passage à succès comme présentatrice chez Equinox Tv, vous aviez fait le choix de la communication. 4 ans après vous reviennez à la télévision. Qu’est-ce qui a motiver ce retour à vos premiers amours ?
Il n’y a pas eu de rupture véritable entre la télévision et moi. Tout en étant dans la communication traditionnelle, je trouvais toujours le moyen de raviver un soupçon de flammes. Durant ce laps de temps, j’ai tout de même continué à avoir un pied dans l’univers télévisuel. J’ai prêté ma voix pour des spots télévisés, derrière le micro à la radio. Aussi, la force du destin a mis sur mon chemin la personne la plus importante de ma carrière, qui m’a conforté dans mon choix de ne rien lâcher. Ô Grandes Dames a été pensé avec elle.
Dans cette émission, une large place sera donnée aux personnalités féminines. Comment allez-vous opérer cette sélection ?
L’échantillon de femmes ciblées par notre émission est très large. De la jeune fille à succès à l’école jusqu’à la grand-mère sportive, en passant par le cadre dynamique et autre entrepreneurs, nous proposerons la réussite sous toutes ces formes.
À partir de combien de vues vous considériez que votre émission a trouvé un public et qu’elle est un succès ?
Sans jamais nier son importance, notre succès ne sera pas dicté par le nombre de vues, mais par l’impact et l’effet qu’il aura sur ceux qui nous regarderont. Notre baromètre sera le retour que nous aurons des téléspectateurs. Si nous arrivons à nouveau à faire rêver, motiver d’autres personnes, alors oui, nous parlerons alors de succès.
Comment définiriez-vous la femme africaine en 2019 ?
Il existe plusieurs types de femmes africaines. Difficile de généraliser et d’en tirer un profil type. Mais je peux tout de même affirmé ici que la femme africaine reste cette vaillante qui n’a jamais reculé devant l’adversité de la vie. Une femme digne, attachée aux valeurs et aux coutumes. Elle est également à l’image de toutes les femmes du monde c.-à-d désireuse de se voir respecter en tant que femme, ambitieuse et prête à livrer bataille pour y arriver.
Propos recueillis par Roger Musandji
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