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Congo Brazzaville – Calixte Nganongo : de l’amateurisme à l’incompétence ?
Il y a quelques jours sur les réseaux sociaux on a pu constater la présence d’un article non signé intitulé : « Antoine Ngakosso et Alfred Onanga, deux insubordonnés au ministère des finances ». Constatant la gravité du titre de cet article et de certaines allégations de son contenu ; nous, les défenseurs du programme d’action de Monsieur le premier ministre Clément Mouamba, manifestons rigoureusement en attaquant avec la dernière énergie cette façon de faire. C’est ainsi que, nous allons essayer d’apporter certains éclaircissements, point par point :
Sur l’insubordination, on notera que le directeur général des douanes Alfred Onanga, depuis son arrivée à la tête de cette structure a travaillé avec plusieurs ministres dont Rigobert Andelly, Pacifique Issoibeka, Gilbert Ondongo bien avant que Calixte Nganongo ne prenne le relais. Aucune fois, dans les mêmes réseaux sociaux ou encore dans la presse locale voire internationale on a entendu parler d’une quelconque insubordination. A moins de dire, que les trois ministres précédant l’actuel argentier étaient tous incompétents. De même pour Antoine Ngakosso qui a travaillé bien avant avec le ministre Gilbert Ondongo. D’où vient alors cette insubordination ? D’ailleurs, il serait intéressant que les auteurs de cet article mettent à la disposition de l’opinion, les actes administratifs qu’auraient posés ces deux hauts cadres de la république qui pourraient être qualifiés d’insubordination.
Sur la gestion de la redevance informatique, à ce sujet, nous avons, à partir de nos enquêtes constaté avec regret que nos amis auteurs de dénigrement contre ces cadres qui ont reçu la confiance du président de la république, son excellence Dénis Sassou Nguesso, ont versé dans la délation. Peut-être pour s’attirer la sympathie du Ministre Nganongo.
Afin de tordre le coup à ce mensonge et permettre à son Excellence Clément Mouamba, Chef du gouvernement à avoir le cœur net, nous disons ceci : la redevance informatique a été créée en son temps par le célèbre et réformateur ministre des finances que le Congo n’ait jamais connu afin de financer le déploiement des systèmes informatiques en douanes et aux impôts, d’assurer le fonctionnement des projets informatiques crées à cet effet (Sidonia, Niu et systaf), et de financer le fonctionnement des administrations bénéficiaires et les agents impliqués dans lesdits projets.
L’objectif ultime de l’informatisation était sans nul doute d’augmenter le rendement des douanes et des impôts en sécurisant le recouvrement.
Question : depuis le départ du ministre Andely, les recettes fiscales et douanières ont-elles augmentées ? Nous demandons aux auteurs de cet article insolant d’en donner la réponse.
Pour notre part, nous disons oui, les recettes des douanes et des impôts ont augmenté surtout à partir de 2011 avec l’arrivée à la direction générale des impôts de monsieur Antoine Ngakosso, sous la conduite éclairée de l’un des « meilleurs ministres des finances » de la république le nommé Gilbert Ondongo.
En effet, Gilbert Ondongo ministre des finances, Antoine Ngakosso directeur général des impôts (deux grands économistes), le Congo a vu ses recettes fiscales passées de 336 milliards à 861 milliards en 2015. Bon tandem.
Calcul mental : de combien de pour cent ses recettes ont-elles augmentées ?
En revanche, depuis 2016, Calixte Nganongo, ministre des finances, Antoine Ngakosso directeur général des impôts, les recettes ont baissées de 17%, celles des douanes ont baissées de 26% (voire le programme d’action du premier ministre).
Pour les mêmes directeurs généraux, avec les ministres différents, les recettes ont baissé avec Calixte Nganongo. Question : qui ne fait pas bien son boulot ?
C’est pour autant dire simplement ceci que, la reforme telle qu’elle soit à-t-on apprit à un coût.
La redevance informatique, c’est la reforme du ministre Andely qui avait décidé de cette affectation par un arrêté. En retirant sa gestion par ces deux administrations, le ministre a peut-être raison pour faire plaisir à nos amis. Cependant, qu’est ce qu’on constate, cette gestion est confiée à deux personnes : un certain Guy Noel Londongo autre fois chômeur en France, bombardé directeur des systèmes d’informations au cabinet et une jeune fille, nièce de monsieur Londongo, sans expérience, au niveau intellectuel douteux en la personne Ekandabeka (dont on ignore le prénom) bombardée à son tour, comptable des milliards générés par la redevance informatique. Une bonne épicerie familiale. C’est une autre marche vers le développement et non celui prôner par le Chef de l’Etat ? Pire encore, quel exemple de reformes nous donne Monsieur Nganongo en nommant sa sœur cadette (provenant du ministère des eaux et forets), DAAf au trésor public ?
Sur le prétendu détournement de 300 millions, nous prenons rendez-vous de nous rapproché des services des impôts pour en savoir plus. Il s’agit de la part des pénalités revenant aux impôts dont le ministre actuel depuis sa prise de fonction en 2016 a bloqué la rétrocession, et refuse même l’ouverture d’un compte dédié à cet effet pour les impôts et la douane.
Est-ce que le cabinet de Calixte Nganongo a-t-il des cadres compétents pour le conseiller dans la bonne marche des finances publiques congolaises. Pourquoi alors, le FMI lui a exigé d’avoir des consultants extérieurs pour appuyer son travail.
Ce que nous connaissons :
Le conseiller Ebiou Aymar, niveau d’étude douteux serait impliqué depuis la SNPC dans les transactions lugubres du ministre, d’où cette récompense de conseiller ;
Montsagna Jean Marie, l’homme à tout faire du ministre ; il est le conseiller tout puissant. Lui aussi serait impliqué dans les malversations financières depuis la SNPC. Serait limogé de cette entreprise pour ces motifs-là ; Akouala Mpan Emmanuel le dircab, ancien agent du ministère du plan serait venu aux impôts pour les ambitions de s’enrichir ; puisqu’il aurait été arrêté et passé plusieurs jours à la maison d’arrêt de Brazzaville pour complicité dans la délivrance des faux titres fonciers ;
Le conseiller à la fiscalité et douane n’est ni fiscaliste, ni douanier de formation.
Que peut-on faire sur le ministre, si lui-même s’est fait enterrer des personnes ayant des mains sales.
Par ailleurs, nous savons qu’Ebiou aurait un patrimoine immobilier très important y compris des hôtels. Commençons donc cette guéguerre et on verra qui aurait plus de biens que ces deux hauts cadres cités plus haut.
Alors, où sont les reformes de Calixte Nganongo et quels souvenirs laissera t-il de son passage au ministère des finances ? Quand nous parlons de reformes, il s’agit des secteurs tels que les assurances, la chaine de la dépense, les reformes budgétaires, fiscales, douanières etc.
L’informatique n’étant qu’un instrument, ne peut pas faire l’objet d’un programme d’action d’un ministre des finances d’un pays en crise. D’ailleurs, si nous sommes contraints d’aller vers le FMI, c’est faute de reformes anticipatives par le ministre des finances. Nous conseillons à nos amis, d’annoncer le programme de réformes qu’ils prétendent défendre au cabinet du ministre des finances et d’en citer les secteurs. Peut-être que leurs reformes consistent à conseiller au ministre des finances actuel d’abandonner les grands dossiers de la république, pour nommer les secrétaires et autres caissières. Trêve de bavardage.
Non, il n’est pas bon de servir ça à notre premier ministre. Le pays attend beaucoup de lui, surtout en cette période difficile que le pays traverse. Il a besoin de s’entourer de toutes les compétences disposées à l’aider à remettre le pays sur les bons rails. Il n’est plus à démontrer tel que dit plus haut, que les deux hauts cadres égratignés au travers de cet article, ont démontré de quoi ils peuvent être utiles pour la république. Fin de l’épisode, car les commentaires ne sont pas de nous.
Par François Bouiti
Économie
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