Économie


Maroc: plus de 4 jeunes urbains sur 10 au chômage

Le taux de chômage a dépassé 10% en 2017 au Maroc, malgré une croissance favorable, et atteint plus de 42% parmi les jeunes en milieu urbain, a indiqué l'organisme statistique du royaume dans une enquête publiée lundi.

Portée par une croissance de 4% contre seulement 1,2% en 2016, l'économie marocaine a créé l'an dernier 86.000 postes d'emploi. Mais, dans le même temps, 135.000 personnes sont arrivées sur le marché du travail, soit un différentiel de 49.000, a rapporté dans son étude le Haut commissariat au plan (HCP).

Le taux de chômage officiel est ainsi passé de 9,9% en 2016 à 10,2%, soit près d'1,2 million de chômeurs à l'échelle nationale.

En milieu urbain, le taux de chômage a également augmenté, passant de 14,2% à 14,7%, et il touche principalement les jeunes âgés de 15 à 24 ans: dans cette catégorie, il culmine à 42,8%, soit une hausse d'un point en un an, selon l'enquête menée sur un échantillon de 90.000 ménages.

Les médias marocains tirent régulièrement le signal d'alarme sur ce chômage particulièrement élevé chez les jeunes, qualifié de "bombe à retardement" pour ce pays de 35 millions d'habitants.

La question est au centre des préoccupations sociales et donne parfois lieu à des manifestations pour réclamer de l'emploi, notamment chez les diplômés chômeurs, qui pâtissent de la dégradation du système éducatif.

Le roi Mohammed VI a reconnu dans un discours prononcé en octobre que les progrès enregistrés au Maroc ne profitaient pas aux "jeunes, qui représentent plus d’un tiers de la population".

"Parmi eux, nombreux sont ceux qui souffrent de l’exclusion, du chômage", a-t-il souligné.

Le Fonds monétaire international (FMI), qui a récemment tenu une réunion régionale au Maroc, a appelé, en janvier, les autorités du royaume à "réduire les niveaux toujours élevés de chômage, notamment chez les jeunes". Une question à prendre "très au sérieux", avait auparavant prévenu la Banque mondiale.

Le taux de chômage a dépassé 10% en 2017 au Maroc, malgré une croissance favorable, et atteint plus de 42% parmi les jeunes en milieu urbain, a indiqué l'organisme statistique du royaume dans une enquête publiée lundi.

Portée par une croissance de 4% contre seulement 1,2% en 2016, l'économie marocaine a créé l'an dernier 86.000 postes d'emploi. Mais, dans le même temps, 135.000 personnes sont arrivées sur le marché du travail, soit un différentiel de 49.000, a rapporté dans son étude le Haut commissariat au plan (HCP).

Le taux de chômage officiel est ainsi passé de 9,9% en 2016 à 10,2%, soit près d'1,2 million de chômeurs à l'échelle nationale.

En milieu urbain, le taux de chômage a également augmenté, passant de 14,2% à 14,7%, et il touche principalement les jeunes âgés de 15 à 24 ans: dans cette catégorie, il culmine à 42,8%, soit une hausse d'un point en un an, selon l'enquête menée sur un échantillon de 90.000 ménages.

Les médias marocains tirent régulièrement le signal d'alarme sur ce chômage particulièrement élevé chez les jeunes, qualifié de "bombe à retardement" pour ce pays de 35 millions d'habitants.

La question est au centre des préoccupations sociales et donne parfois lieu à des manifestations pour réclamer de l'emploi, notamment chez les diplômés chômeurs, qui pâtissent de la dégradation du système éducatif.

Le roi Mohammed VI a reconnu dans un discours prononcé en octobre que les progrès enregistrés au Maroc ne profitaient pas aux "jeunes, qui représentent plus d’un tiers de la population".

"Parmi eux, nombreux sont ceux qui souffrent de l’exclusion, du chômage", a-t-il souligné.

Le Fonds monétaire international (FMI), qui a récemment tenu une réunion régionale au Maroc, a appelé, en janvier, les autorités du royaume à "réduire les niveaux toujours élevés de chômage, notamment chez les jeunes". Une question à prendre "très au sérieux", avait auparavant prévenu la Banque mondiale.



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