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Kamala Harris officiellement candidate des démocrates à la présidentielle américaine
« J’accepte votre nomination pour devenir présidente des États-Unis. » Avec gravité et dans une ambiance euphorique, Kamala Harris est officiellement devenue la candidate démocrate à la présidentielle américaine au terme de la convention survoltée qui s’est achevée jeudi 22 août à Chicago.
« Je promets d’être la présidente de tous les Américains », a dit la vice-présidente de 59 ans sous les ovations assourdissantes des milliers de délégués, comme vous pouvez le voir dans notre vidéo ci-dessus. Dans un discours plein d’autorité, souvent solennel, parfois enflammé, Kamala Harris a promis de « tracer un nouveau chemin », s’adressant à toutes les « personnes aux différents points de vue politiques qui nous regardent ce soir ».
« Au nom du peuple, au nom de tous les Américains, peu importe leur parti, leur race, leur genre », au nom de ceux « qui travaillent dur, poursuivent leurs rêves et veillent les uns sur les autres, au nom de tous ceux dont l’histoire ne peut s’écrire que dans la plus grande nation du monde, j’accepte votre nomination », a lancé la candidate devant une foule transcendée.
Pour le discours le plus important de sa campagne, la Californienne avait choisi pour fil rouge le parcours de sa mère, indienne. « J’ai vu comment le monde la traitait parfois. Mais ma mère n’a jamais perdu son calme. Elle était forte, courageuse », a affirmé la candidate qui a aussi dit avoir appris d’elle « à ne jamais (se) plaindre de l’injustice, mais à agir contre ».
Trump dans le viseur
Kamala Harris a évidemment attaqué avec force son adversaire républicain. « Nous savons à quoi ressemblerait un second mandat de Trump. Tout est écrit dans le Projet 2025 », a-t-elle déclaré en référence à un programme ultraconservateur confectionné par des proches du milliardaire dont l’objectif est, selon elle, de « ramener notre pays des années en arrière ».
« Contrairement à Trump, je ne ferai pas ami-ami avec les dictateurs », a-t-elle encore déclaré, en promettant son soutien à l’Ukraine et à Israël, mais aussi l’« autodétermination » pour les Palestiniens.
La vice-présidente a parlé de réformer un système d’immigration « défaillant », de promouvoir une économie « qui permette à chacun de réussir » et de rétablir une garantie du droit à l’avortement dans tout le pays. « Je serai une présidente qui nous réunit autour de nos plus hautes aspirations. Une présidente qui dirige et écoute », a promis Kamala Harris.
Après avoir conclu, sous la traditionnelle avalanche de ballons aux couleurs de l’Amérique, elle est restée longtemps sur scène à savourer l’exaltation des représentants de son parti, rejointe par son mari Doug Emhoff ainsi que par son colistier Tim Walz et des membres de leurs familles.
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