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La vie quotidienne des Africains évoquée dans le spectacle de danse « Traversée »

Le spectacle de danse  " Traversée " de l’artiste chorégraphe burkinabé Ibrahima Sidibé, retraçant la vie quotidienne des Africains plus particulièrement des Kinois et des Burkinabés, a été présenté, samedi, dans un centre culturel à Bandalungwa, dans le  centre de Kinshasa, en République démocratique du Congo.

« Étant directeur du centre culturel Ntongo Elamu, qui a accueilli ce spectacle du chorégraphe burkinabé Ibrahima Sidibé, je dirai que ce dernier a fait un travail avec création qui s’intitule  » Traversée « . Ce spectacle parle de la vie quotidienne des Africains en général, plus particulièrement des Kinois et des Burkinabés. », a déclaré le chorégraphe Jacques Bana Yanga, directeur de ce centre culturel.

 Et d’ajouter : « le résultat d’aujourd’hui montre vraiment le travail acharné du chorégraphe Ibrahima, car le spectacle a accueilli les publics de toutes les couches et de toutes les nationalités notamment les Français, les Américains, les Congolais, les Belges ainsi que les grands, tout comme les petits amoureux de la danse contemporaine. Tout le monde a apprécié le travail de l’artiste ».

L’artiste chorégraphe Ibrahim Sidibé a fait savoir pour sa part qu’il ne s’attendait pas à ce nombre des spectateurs. C’est pour lui un motif de motivation à travailler ce spectacle après cette réussite.

Il a, également, précisé que « Traversée » est une création qui a une durée maximum de 30 minutes et questionne le corps et l’esprit de chaque individu face à l’adversité. Une introspection tantôt calme et silencieuse, tantôt frénétique et sonore.

Cette pièce se nourrit à la fois des réflexions de l’auteur, de l’actualité et de la manière dont les gens interagissent entre eux dans le monde en proie à toujours plus d’incertitudes.

Ibrahima Sidibé est un artiste pluridisciplinaire qui est entre les arts de la scène et les plastiques. Ce dernier est directeur de la compagnie de danse  » sidi’art « . Il considère la danse comme une manière d’évacuer mais aussi de remédier à ses angoisses tout en laissant libre les émotions, où chacun peut se lire à travers le langage corporel du danseur. 

Oeil d'Afrique / ACP



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