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Côte d’Ivoire : le pouvoir s’acharne sur les proches de Soro dénonce Amnesty International
Dans un communiqué publié sur son site internet ce vendredi 10 Janvier, l'organisation non gouvernementale Amnesty International, a dénoncé les persécutions du pouvoir ivoirien face aux leaders de l'opposition particulièrement les proches de Guillaume Soro.En effet, 17 proches du président du GPS, Groupement et Peuples Solidaires, dont 5 députés du Parlement ivoirien sont emprisonnés depuis le 23 Décembre 2019. Parmi eux, Rigobert et Simon Soro, frères de Guillaume Soro candidat à la présidentielle ivoirienne d'Octobre 200. Pour l'ONG, "les autorités ivoiriennes doivent respecter le droit à un procès équitable des membres de l'opposition et de leurs proches arrêtés au cours des deux dernières semaines et veiller à ce qu'ils aient accès à leurs avocats et à une assistance médicale".Après avoir décrit et passer en revue le profil des personnes incarcérées, Amnesty International a relevé la "violation des droits des mis en cause, qui sont détenus sans inculpation et sans accès à un avocat". "Les autorités doivent immédiatement révéler le sort de Rigobert Soro et l'endroit où il se trouve. Elles doivent veiller à ce que tous les détenus aient accès à un avocat et à une assistance médicale, et permettre à leur famille de leur rendre visite. Soumettre des personnes à des disparitions forcées et empêcher les détenus de consulter leurs avocats constituent des violations flagrantes des droits humains et une tentative effrontée d'intimider les voix de l'opposition ", a déclaré François Patuel, chercheur d'Amnesty International sur l'Afrique de l'Ouest.Procès politiqueAmnesty international qui promeut la défense des droits de l'Homme et le respect de la Déclaration universelle des droits de l'Homme, précise dans le communiqué que "le calendrier des procédures judiciaires engagées contre Guillaume Soro et les arrestations de ses partisans et de ses proches sont très suspects. Étant donné les irrégularités de la procédure, il ne serait pas surprenant que ces accusations soient motivées par des considérations politiques ".François Patuel déclare qu'à "l'approche de l'élection présidentielle de 2020, les autorités ivoiriennes doivent préserver l'indépendance du pouvoir judiciaire et s'abstenir d'utiliser la justice pénale pour persécuter les dirigeants et les critiques de l'opposition ", fin de citation.À ce jour, parmi les 17 personnes arrêtées et toujours en détention figurent cinq membres du Parlement, Alain Lobognon, Soro Kanigui, Kando Soumahoro, Yao Soumaïla et Camara Loukimane. Guillaume Kigbafori Soro continue de réclamer leur libération.AVEC LSI AFRICAPolitique
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