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Entretien avec Monsieur Mbiki De Nanitélamio lance un appel au rassemblement pour faire partir Sassou

 

Homme politique Congolais, réfugié au Canada depuis plus de 20, Monsieur Mbiki de Nanitélamio président du Rassemble des patriotes Républicain, le chantre de la Congolaise et porte étendard du drapeau Tricolore Vert, Jaune et Rouge durant les assises de la Conférences Nationales Souveraines en 1991 a accepté de s’exprimer dans les colonnes de Œil d’Afrique.

Quelle lecture faites- vous de la situation globale du Congo ?

Je ne comprends pas , à quoi faîtes-vous allusion pour ignorer ce que vous savez du Congo alors que vous êtes sensé être un annonceur d'alerte des évènements, des crimes qui sont perpétrés par des dictateurs Africains pour ne pas citer le cas du Congo dirigé par Sassou Nguesso revenu au pouvoir par la volonté de la France, par les armes, qui continue à le protéger depuis le 5 juin 1997. Pour le reste, le Congo est aujourd'hui en faillite.

Le 10 juin passé le Congo a célébré le 27 eme anniversaire de la Conférence nationale souveraine qui avait ouvert une nouvelle ère d'espérance démocratique. Vous avez été un des ténors de la nouvelle génération montante à l'époque. En faisant une rétrospective quelle lecture faites-vous de tout ce parcours jonché d'embuche ?

Effectivement le 10 juin 2018,nous avons constaté que cela faisait 27 que la Conférence Nationale Souveraine nous avait restauré la démocratie pour laquelle Sassou Nguesso s'était pourtant engagé de respecter et à protéger, a fini par tuer pour satisfaire son appétit dictatorial, le tout: par la faute d'une partie du Peuple du Nordet quelques traîtres et collabos du Sud qui se contentent des miettes de peu de valeur, au détriment de leurs militants.

Qu'est ce qui n'a pas marché au point où les acquis de la conférence nationale ont été placés dans les placards ?

Comment pouvez-vous poser une question dans un contexte démocratique qui n'était qu'à ses débuts! À peine la transition terminée après 12 mois d'exercice et que le nouveau président démocratiquement élu intronisé, nous avons vu Monsieur Sassou Nguesso prendre des armes que le général Jean Marie Michel Mokoko lui avait données après les avoir volées à l'Ile Mbamou, l'école des sous officiers de Gamboma et à l'école des officiers d'Itatolo : c'était l'apparition des milices cobra et Nija de Bernard Kolélas que Sassou avait corrompu.

En tant qu'acteur politique vous ne vous sentez pas aussi co-responsable de la situation de  la déroute politique du pays ?

Pouvez-vous me citer un seul acte que j'aurais posé contre le Congo qui me rendrait co-responsable de la tragédie du Congo? Pourquoi avez-vous tendance de vouloir tout confondre, suis-je : Mbéri Martin ou Claudine Muunari, ces traîtres de Lissouba Pascal, qui ont vendu le pouvoir qui leur appartenait? Suis-je Tsaty Mabiala ou Parfait Kolélas, ces préfabriqués de la politiques qui se sont appropriés l'UPADS et le MCDDI, les deux plus grand partis par le nombre de leurs fanatiques militants, qui sont entrain de soutenir les vols et crimes de Sassou Nguesso? M'avez-vous vu parmi ces pauvres Bala BaYaya du Pool du genre de Ntumi, Silou, Adélaïde Mouhâni ou Ndala Graille qui se sont contentés des miettes pour favoriser er assister au génocide de la population du Pool? Enfin, suis, Jacques Yhombi Opango ou Jacques Okoko qui ont permis que Sassou Nguesso de commencer sa guerre coup d'État par Owando fief des guerriers  Kouyou?Ne raconter donc pas des histoires qui n'ont ni tête ni queue pour prétendre dédouaner le  criminel Sassou Nguesso dans ce qu'est devenu le Congo.    

Au regard de tout ce qui précède quelle solution préconisez vous pour le rétablissement de la démocratie qui engendrera sans aucun doute de nouvelles perspectives et prospectives économiques lumineuse pour pays ?

Il n'y a qu'une seule chose à faire contre le fils adultérin de Mouébara, inviter mes compatriotes qui sont acquis à la restauration de la démocratie : de répondre à l'appel au Rassemblement chargé de définir le changement et de proclamer le départ sans condition de Sassou Nguesso avec tout son système qui se tiendra à Copenhague les 28-29 et 30 septembre au Danemark si et seulement nous tenons à libérer le Congo. 

Êtes-vous favorable à un Dialogue avec le pouvoir actuel ?

Ma mission en tant qu'opposant n'ayant jamais reconnu le retour et l'avènement de Sassou Nguesso est certes harassante mais exaltante, ne facilitera plus jamais de dialogue qui ne favoriserait que ce dernier qui ne mérite plus d'être pardonné. Tous ceux qui s'y adonnent ne travaillent que pour son maintient contre la volonté du Peuple qui Nous recommande de le chasser.

Comment appréciez-vous la signature des accords de cessation des hostilités entre le pouvoir Sassou et les hommes du pasteur NTUMI autrefois désigné comme terroriste par le régime Sassou ?

Ne me parler pas de ce contrat des complices qui ont su se partager de rôle, Ntumi étant l'appât et Sassou, l'hameçon dans l'exécution du plan Mouébara  qui n'est que ce génocide contre la population du Pool commencé le 18 décembre 1998 et qui a reprit en 2016.

Que pensez- vous de l'opposition politique interne et celle établie hors du pays (France, Canada …) ?

Pour moi, seul le Peuple qui ne veut plus de Sassou Nguesso, représente l'opposition interne car, ceux auxquels vous faites allusion ne font que la volonté du pouvoir dictatorial comme je l'ai bien expliqué ci haut : ne m'en parlez plus.

Vous êtes partisan d'un rassemblement, Mr Modeste Boukadia propose la conférence internationale, un autre mouvement propose les Etats généraux du Congo. Pourquoi ne pas œuvrer pour une synergie d'action inclusive à l'instar de la résistance Française durant la seconde Guerre Mondiale pour organiser une table ronde consensuelle avec toutes les forces vives du Congo engagées à la restauration de la démocratie et au départ sans condition de Sassou ?

Ou vous faites exprès à vouloir me pousser à embrasser ce qui n'est pas de mon Idéal et du but à atteindre pour ne pas comprendre que dans notre combat contre Sassou Nguesso,  Mbiki De Nanitélamio appartient au groupe des Congolais qui sont acquis au départ sans condition de Sassou Nguesso avec tout son système pour restaurer la démocratie, appeés à Nous retrouver au Rassemblement chargé de définir le changement, ce qui n'est pas le cas de plusieurs autres qui veulent dialoguer ou négocier avec le criminel par l'intermédiaire d'un tiers.

Comment analysez-vous les condamnations arbitraires du général Mokoko Maître MBEMBA, Paulain Makaya, bientôt Jean Ngouabi votre Ami sans vouloir citer Norbert Dabira sauf si vous avez un commentaire à faire à son sujet ?

Que direz-vous d'un enfant qui a offensé ses parent et qui se retrouve être puni par son père? Croyez-vous que Jean Marie Mokoko, Martin Mbemba et Norbert Dabira qui avaient choisi de servi le diable contre le Congo et sa population jusqu'en 2016, méritent-ils une compassion dans ce que leur a infligé leur maître? Avez-vous une idée des maux, vols et crimes que ces derniers ont favorisé contre notre pays? Pour moi, ils ont le salaire de leur trahison contre le Peuple et leur maître. Quant à Paulin Makaya, il a été victime de sa naïveté de croire que Sassou Nguesso qu'il combattait, avait changé, ce qui n'est pas le cas de Jean Ngouabi qui a toujours agit comme un poisson dans l'eau, autrement disent les Laris, KU BA LOSA MASANGO KO WÉNA KU BALOSA NGUBA KO KÉNA. 

Vous avez été un proche de Pascal Lissouba que vous avez défendu jusqu'à sa chute. Que peut-on retenir du passage de Lissouba fruit de la conférence nationale à la tête du Congo?

Dévôt de la République, je n'ai fait que respecter les règles que nous avons tous reçues de des conclusions de la Conférences Nationale Souveraine et, tous ceux qui vous disent que j'ai été sur une balance entre le Président Lissouba et Milongo, ne souffrent de mon engagement  que du  fruit de leur imagination. Milongo, Premier Ministre sans parti politique et moi Président d'un parti politique représenté au Conseil Supérieur de la République avons ensemble géré la Transition. Quant à Pascal Lissouba, il était le Président de la République que j'ai défendu contre le rebelle Sassou Nguessoque je continue à combattre. 

Il y'a un fait que vous n'avez jamais clarifié lors des opérations de vote du premier ministre de transition à la conférence nationale vous avez disparu de la salle; Il fallu passer un communiqué pour vous prier de venir exprimer votre devoir. D'aucun ont estimé que vous étiez sur une balance de tractation entre Lissouba et Milongo. Vous pouvez maintenant nous en parler ? Les faits remontent à 27 ans .

Je comprends que vous soyez très jeune et, n'avez pas vécu ce moment. Le président du Rassemblement des Patriotes Républicains en sigle RPR, n'a jamais été un porteur de valises comme nombreux de ceux de mes collègues de la nouvelle classe politique qui ont tous disparus après la Transition. Si Mbiki De Nanitélamio continue de vivre dans la mémoire des Congolais depuis plus de 27ans, c'est parce qu'ilest le rare leader politique qui a grandi plus solidement que : Par lui même sa capacité d'avoir ses propres convictions tout en acceptant la différence avec celles des autres;

Par sa capacité de jouir de ses droits et libertés sans en feindre à ceux des autres, tout en faisant des propositions que les uns arrivent à apprécier à juste valeur et que les autres nient parce qu'ils auraient aimé que ces propositions soient les leurs. Voilà toute la vérité par laquelle on arrive à vous relater mon histoire. Bref, estimez-vous heureux que je vous accorde cette interview que j'aurai pu refuser car, je n'aime pas paraître en campagne comme vous l'aurez aimé, alors que le pays n'est pas encore libéré de Sassou Nguesso.  

En guise de conclusion, quel message avez-vous à lancer au peuple Congolais ? A la diaspora Congolaise, et aux hommes politiques Congolais de la vielle et de la nouvelle génération ?

C'est tout juste un rappel de l'appel au RASSEMBLEMENT pour réussir à chasser Sassou Nguesso j'aimerais qu'il se tienne cette année 2018

 

 


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