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Les partisans de Faustino Imbali demandent à la CEDEAO de quitter la Guinée-Bissau
Les partis politiques qui soutiennent le gouvernement de Guinée-Bissau nommé récemment par le président José Mário Vaz, ont adressé une lettre au Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, lui demandant le retrait immédiat du pays du représentant de la Commission de la Communauté économique des états de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) qu’ils accusent de s'ingérer dans la souveraineté du pays et de soutenir le gouvernement d’Aristides Gomes.Dans un communiqué de presse distribué ce mercredi aux organes de communication sociale, le Mouvement pour l'alternance démocratique (MADEM-G15), le Parti de rénovation sociale (PRS) et le Parti démocratique de l'Assemblée du peuple uni- parti démocratique de Guinée-Bissau (APU-PDGB) se sont dits "surpris par l'ingérence flagrante de la souveraineté" du représentant de la CEDEAO en "intervenant pour les intérêts de l’une des parties".La CEDEAO, comme indiqué dans la lettre adressée à António Guterres, « a été invitée à jouer un rôle de médiateur dans la crise politique résultant du blocus et de la fermeture abusive du Parlement de la Guinée-Bissau » en 2012.Cependant pour ces partis politiques, l’organisation ouest-africaine « n'a pas été invitée à prendre une décision, encore moins pour les bissau-guinéens, en guise de suspendre l'application des lois de la Guinée-Bissau, ingérer ou définir l'organisation d'un État souverain. »« C'est pour cette raison que les partis politiques représentant la majorité au parlement rejettent cette médiation et demandent le retrait immédiat de la CEDEAO de la médiation en Guinée-Bissau", soulignent ces partis politiques.Dans la lettre adressée à Guterres, ils ajoutent que la CEDEAO enfreint « les préceptes fondamentaux de bonne médiation » et « le principe de la souveraineté bissau-guinéenne ».Le gouvernement dirigé par Faustino Imbali est composé de MADEM-G15, qui compte sept ministères et cinq secrétariats, du PRS, avec cinq ministères et de six secrétariats, et de l'APU-PDGB assumant trois portefeuilles ministériels et deux secrétariats.L’exécutif compte 17 ministères et 14 secrétariats, assumés par 24 hommes et sept femmes.Avec APAPolitique
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