Culture
Afrique
Le vidéaste congolais Ori Huchi Kozia lauréat du Prix Orisha 2017
La deuxième édition du Prix Orisha a eu lieu mardi 3 octobre à la galerie L'Appartement, à Paris. Le vidéoaste congolais Ori Huchi Kozia a été recompansé pour son film sur Moudoumango.
Âgé de 30 ans, basé à Brazzaville, Ori Huchi Kozia est l’auteur de plusieurs film : Le Dieu danseur, Bad apple (Bourse Egide de la Fémis), Trauma, Ephemere ou encore Le cœur de la bête. Il est aussi le créateur du Titari Film Festival de Brazzaville.
Après un grand cri de joie, le vidéaste est revenu sur son parcours, "Je suis entré dasn le monde de l'art par effraction. Je n'ai pas fait une école d'art." Puis d'expliquer le "Moudoumango".
"Il s'agit ici de faire référence à une créature issue de la mythologie de l’ancien royaume de Kongo. Une manière mooi de ressusciter le passé dans un monde étrange, chaotique, qui enfante une sorte de Frankenstein des temps modernes, fait de rebuts et de haute technologie à la fois." affirme Ori Huchi Kozia.
Comité de séléction
Pour cette édition, Nathalie Miltat s'est entouré d'un comité de sélection de qualité, composé de l’artiste Myriam Mihindou, du créateur de mode Bernie Seb, du scénographe Franck Houndégla, du designer Cheikh Diallo, de la commissaire d’exposition Oulimata Gueye, de la bloggeuse Virginie Ehonian et de la directrice artistique d’IAM Céline Seror. Tous ont présenté au public présent leurs choix.
2000 euros pour le lauréat
Crée en 2014 par Nathalie Miltat, le Prix Orisha est aujourd’hui structuré autour de l’association Orafrica qui a pour but de valoriser l’art et la culture du Sud du Sahara.
« Le vainqueur va bénéficier d’un accompagnement pendant un an, d’une communication autour de son travail pour le rendre plus visible et d’une somme de 2 000 euros qui lui permettra de réaliser des œuvres dans la perspective d’une exposition, à la galerie Appartement ou ailleurs. Il s’agit de lui donner de la visibilité, n’importe où, et de montrer tout ce que l’Afrique a à faire découvrir. Nous voulons porter ce qui va enrichir le monde. » explique Nathalie Miltat.
Culture
Suivre Oeil d'Afrique