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Les Saoudiennes se préparent à prendre le volant

En juin, elles auront enfin le droit de conduire. Une petite révolution qui s’accompagne d’autres avancées. En pleine crise économique, le pays n’a guère le choix.

Un centre commercial de Jeddah a accueilli jeudi le premier salon automobile réservé aux femmes. En septembre, le prince héritier Mohammed ben Salmane a mis fin à l’interdiction qui leur était faite de conduire un véhicule, qu’il soit à deux ou quatre roues. Ce n’est qu’en juin qu’elles pourront librement prendre le volant d’une voiture ou le guidon d’une moto. Mais déjà le pays se prépare à cette petite révolution.

Des projets d’auto-école commencent à se mettre en place. À Ryad, l’université Princess Nourah (60 000 étudiantes) a annoncé sa décision d’en ouvrir une. Elle serait la première dans le pays.

 

 

 

Au salon de Jeddah, les visiteuses peuvent découvrir les modèles proposés par les constructeurs et s'enquérir des offres de financement des établissements bancaires.

L’industrie automobile a bien compris qu’il y avait là un marché à conquérir. Elle fait les yeux doux à ces millions de clientes potentielles. Dès après la publication du décret royal, l’activiste Sahar Nassif avait déclaré qu’elle rêvait de posséder une Ford Mustang.

 

 

 

 

Le constructeur américain s’est empressé de lui en offrir une. D’autres marques comme Nissan ou Chevrolet n’ont pas manqué de « féliciter » les futures conductrices et de leur souhaiter « la bienvenue » dans le monde de l’automobile.



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