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Pour Vladimir Poutine, un mariage n’est possible qu’entre « un homme et une femme »

Cette déclaration du président russe a eu lieu lors d'une rencontre avec un groupe de travail formé par le Kremlin pour plancher sur la réforme constitutionnelle proposée en janvier par le chef d'Etat russe. 

Un mariage, c'est une union entre un homme et une femme", a déclaré jeudi 13 février Vladimir Poutine, lors d'une rencontre avec un groupe de travail formé par le Kremlin pour plancher sur la réforme constitutionnelle proposée en janvier par le chef d'Etat russe.

 

"C'est une bonne idée et elle doit être soutenue. Il nous faut juste réfléchir de quelle manière la formuler et où", a estimé le président russe, après une proposition faite par la députée conservatrice Olga Batalina de fixer dans la Constitution que le gouvernement doit soutenir "les valeurs familiales traditionnelles".

 

Selon Olga Batalina, la notion de famille est actuellement en danger en raison des tentatives d'introduire de nouveaux termes comme "parent numéro un" et "parent numéro deux". "Ce n'est pas une fantaisie, c'est une réalité dans plusieurs pays", s'est alarmée la députée, qui représente le parti au pouvoir Russie unie à la Douma d'Etat (chambre basse du Parlement) et qui a activement soutenu dans le passé la loi interdisant la "propagande homosexuelle" dans le pays.

 

Préparer l'après 2024 

 

Le maître du Kremlin a créé la surprise en annonçant en janvier que la Russie avait besoin d'amender sa Constitution écrite en 1993 et a formé un groupe de travail composé de dizaines de députés et de célébrités russes pour préparer les amendements.

 

Pour beaucoup d'analystes, Vladimir Poutine organise avec cette réforme l'après 2024, en se laissant le maximum de portes ouvertes pour préserver son influence tout en quittant le poste de président puisqu'il ne peut plus se représenter. De son côté, Vladimir Poutine affirme que ses récentes propositions de révisions constitutionnelles ne visent pas à "prolonger son pouvoir", alors qu'il pilote le pays depuis vingt ans.

 

Avec AFP 

 


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