Regard sur le monde


Vidéo-Référendum en Catalogne: 38 personnes blessées par des charges policières

Le gouvernement du conservateur Mariano Rajoy l’avait annoncé : le référendum d’autodétermination en Catalogne, interdit par la justice, n’aura pas lieu. Dès 9 heures, la police nationale espagnole a commencé à saisir des urnes et des bulletins de vote. « Voici les premières urnes et bulletins saisis par la police à Barcelone. Les agents continuent leur déploiement en Catalogne », affirme le ministère espagnol, photo à l’appui, dans un tweet envoyé à 9 heures.

Pour autant, de nombreux catalans n'ont pas renoncé à se rendre aux urnes. Selon les services d'urgence, 38 personnes ont été blessées au cours de la matinée par des charges policières.

La police nationale tente (en vain) d’empêcher le président catalan de voter

Dès 9 heures du matin, heure d’ouverture, plusieurs centres ont été encerclés par des policiers anti-émeutes. Les forces de l’ordre sont notamment entrées de force dimanche matin dans le bureau où devait voter le président indépendantiste de Catalogne Carles Puigdemont. Ils ont formé un cordon autour du centre sportif de Géron pour éloigner la foule, puis ont forcé l’entrée pour saisir le matériel de vote. La veille, l’homme politique avait annoncé sa volonté que le scrutin aille jusqu’au bout. Carles Puigdemont a annoncé avoir voté malgré la présence policière. Il s’est rendu à Cornella del Terri, à quelques kilomètres du bureau où il aurait dû voter. Son vice-président Oriol Junqueras et de nombreux citoyens catalans ont aussi commencé à voter, selon les autorités régionales.

 

La police aurait chargé des manifestants à Barcelone

Des témoins rapportent plusieurs scènes de violence. A Barcelone, près d’une école où devait se tenir le vote, les policiers, qui venaient récupérer l’urne, ont chargé des manifestants. Ces derniers barraient, en restant assis, le passage aux policiers qui quittaient les lieux. Un manifestant, David Pujol, 37 ans, a montré une blessure à la jambe reçue dans cet affrontement et une journaliste de l’AFP a vu un deuxième blessé dans une ambulance.



Regard sur le monde