Société


CongoDiaspora

1ère édition d’«Héritage Congo»: une vitrine pour la diaspora congolaise

La première édition d’«Héritage Congo» s’est déroulée samedi 08 avril à Paris.

Chants, poésie, danse, cinéma, entreprenariat... Tout était presque au rendez-vous. Cet événement met en avant les énormes potentialités du Congo et des ces expatriés.  

«Le Congo, c’est 342 mille kilomètres carrés», s’éclate de rire, Marvyne Loti Loutonadio, l’un des présentateurs. «Plus de quatre millions d’habitants», s’exclame Ange Edith Madzou, la seconde présentatrice. Et sous le regard de Mavy Fiaz,

deuxième présentatrice, Loutonadio complète: «12 départements» que regorgent le Congo avec ses différentes ethnies. Tous sont debout devant un écran géant qui laisse défiler des grands noms de l’histoire socio-culturelle congolaise. Voilà comment a été lancée, le 8 avril au 360 Paris Music Factor, la première édition d’Héritage Congo. 

«Cet événement, on l’a imaginé avec la diaspora congolaise, il y a trois ans, le 15 août 2020. Maintenant, trois ans après, on y est. Dans notre communauté, on a l’habitude de se critiquer, on ne se valorise pas assez, on a du mal à se connaître. Aujourd’hui, ‘Héritage Congo’ parle  non seulement de la richesse du Congo, mais met en avant ces enfants qui font partie de la diaspora congolaise souvent décriée, mais qui ont beaucoup de talent», explique Mavy Fiaz. 

Lors de cette première édition, il a été question de «l’entrepreneuriat et prospective» avec des intervenants comme Yolaine Eleka, Dimitri M’Foumou-Titi et Chrysostome Nkoumbi-Samba. Le «Fonds solidaire de la diaspora» destiné à soutenir les femmes commerçantes dans l’économie informelle a été présenté au public. Une économie qui souffre pour parvenir à l’accession aux crédits bancaires, selon les dires de Verlin Richard Beka Beka.

Le volet «L'engagement politique des diasporas» a mis en avant Rudy Kazi Matsika, élu à Saint-Germain-lès-Arpajon aux côtés de la journaliste Vanessa Nguema, et la députée de Seine-Saint-Denis, Nadège Abomangoli. Tous ont expliqué que la plupart des Congolais possèdent une double nationalité. Ce qui leur ouvre les portes de part et d’autre des pays où ils résident en terme d’engagement politique et d’affaires.   

Les journalistes, dans leurs carrières et trajectoires de médias respectifs, se sont dits heureux de participer à cette rencontre. Pour préserver la flamme patriotique vive entre les Congolais de l’étranger et leur pays d’origine, Dominique Tchimbakala de TV5 Monde, Prince Bafouolo de RFI et Cyr Makosso de Ziana TV ont confié être prêts à relayer les informations des Congolaises et Congolais qui excellent chacun dans leur domaine.



Société