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Gambie : la paix et la stabilité au cœur du dialogue politique

Le président gambien, Adama Barrow, a appelé, lundi lors d’une journée de dialogue politique à Banjul la capitale, les leaders politiques de son pays à œuvrer dans le but de dissiper les tensions politiques et sociales afin de garantir la paix et la stabilité. 

«Il est de notre responsabilité collective de préserver notre pays ou de s’effondrer ensemble, de le sécuriser ou de faire face à l’instabilité et de protéger nos ressources si nous ne voulons pas affaiblir notre économie», a déclaré le chef de l’Etat gambien. 

Il s’exprimait à l’ouverture des travaux du dialogue  politique dont il est l’initiateur. Le président Barrow a invité les acteurs politiques à mettre en avant l’intérêt du pays. «En tant que leader d’opinion, nous avons la grande responsabilité de faire l’effort de maintenir la paix et la stabilité. Aussi grande soit-elle, nous pouvons y arriver en évitant et en atténuant les tensions politiques et sociales par notre engagement avec la population aussi bien dans l’espace publique que privé que nous occupons fréquemment», a ajouté le président gambien.

La rencontre s’est déroulée au palais de la République en présence de plusieurs responsables de l’opposition dont les leaders du National Reconciliation Party (Parti pour réconciliation nationale, NRP), Hamat Bah, du Gambia Democratic Congress (Congrès démocratique de la Gambe, GDC), Mamma Kandeh, et du représentant du principal parti de l’opposition, United Democratic Party (le Parti démocratique uni, UDP), Alhagie Darboe. 

Ils ont salué l’initiative du président Barrow et souhaité l’implication de toutes les couches sociales dans la préservation de la paix et de la stabilité du pays. 

«Il est important pour les dirigeants politiques et religieux et même pour les citoyens de participer au maintien de la paix et de la stabilité du pays»,  a déclaré M. Darbo, un des lieutenants d’Ousainou Darboe, arrivé deuxième lors de l’élection présidentielle de décembre 2021 avec 27,7 % des suffrages. 

Les débats ont porté sur la gestion des ressources nationales, la bonne gouvernance, la lutte contre la corruption, le renforcement de la cohésion sociale et l’approfondissement du processus démocratique du pays, entre autres.

Oeil d'Afrique



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