Inondations au Kenya : évacuation de touristes du Maasai Mara après la rupture des berges d’une rivière

La Croix-Rouge kényane sauve plus de 90 personnes d'hôtels et de lodges alors que les fortes pluies continuent. De nombreux touristes ont été évacués par avion de la réserve nationale du Maasai Mara au Kenya, après que plus d'une douzaine d'hôtels, de lodges et de camps aient été inondés alors que de fortes pluies s'abattaient sur le pays.

Les installations d'hébergement touristique ont été submergées après qu'une rivière du Maasai Mara a rompu ses berges mercredi matin. La réserve, située dans le sud-ouest du Kenya, est une destination touristique populaire car elle présente la migration annuelle des gnous depuis le Serengeti en Tanzanie.

La Croix-Rouge kényane a déclaré avoir secouru plus de 90 personnes. Le gouvernement du comté de Narok a déclaré avoir déployé deux hélicoptères pour effectuer les évacuations dans cette vaste zone de conservation.

Plus de 170 personnes sont mortes à travers le Kenya depuis mi-mars, lorsque la saison des pluies a commencé, provoquant des inondations, des glissements de terrain et la destruction d'infrastructures. Le département météorologique a indiqué que d'autres pluies étaient attendues cette semaine.

Mercredi, trois routes principales dans la capitale, Nairobi, ont été temporairement fermées en raison des inondations. La Croix-Rouge kényane a secouru 11 personnes d'un quartier résidentiel – Kitengela – en périphérie de Nairobi après que leurs maisons aient été inondées pendant la nuit.

Lundi, une rivière a rompu un tunnel bouché dans la région de Mai Mahiu, dans l'ouest du Kenya, emportant des maisons et endommageant des routes. Cela a laissé 48 morts et plus de 80 autres disparus.

Les opérations de recherche et de sauvetage se poursuivent à travers Mai Mahiu. Mardi, le président William Ruto a ordonné à l'armée de participer aux recherches. Les habitants locaux disent que les efforts de secours ont été lents en raison du manque d'équipement pour fouiller les débris.

Le gouvernement a exhorté les personnes vivant dans des zones à risque d'inondation à évacuer ou à être déplacées de force alors que les niveaux d'eau dans deux barrages hydroélectriques ont atteint un « niveau historiquement élevé ».

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