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Une vingtaine de personnalités politiques africaines réunies pour réitérer leur appel à exclure la RASD de l’UA

Réunies le samedi 28 janvier à Marrakech pour une première rencontre de suivi de « L’appel de Tanger », 19 personnalités politiques africaines ont à nouveau réclamé l’expulsion de la République arabe sarahouie démocratique (RASD) de l’Union africaine.

Trois nouveaux hauts dignitaires africains ont rejoint le mouvement de « L’appel de Tanger », quelques mois après son adoption, lors d’une réunion de suivi à Marrakech ce samedi. L’objectif, pour les participants rassemblés, était de renouveler leur appel à œuvrer de concert pour exclure l’entité séparatiste sahraouie, qualifiée de « pseudo-RASD non étatique », des instances de l’organisation panafricaine. 

En novembre 2022, des ministres et anciens ministres d’une vingtaine de pays africains avaient signé à Tanger un Appel, considérant que cette exclusion « représente un prérequis indispensable au retour de l’impartialité et de la crédibilité de l’Organisation panafricaine sur la Question du Sahara ». 

A Marrakech, les signataires, dont les trois nouveaux, originaires de Gambie, du Lesotho et de Madagascar, ont cette fois adopté un « Livre Blanc », intitulé « L’Union Africaine et la Question du Sahara – Livrable final d’une réflexion intellectuelle panafricaine profonde et inclusive ». Celui-ci détaille la position du groupe, à savoir, entre autres, que la RASD ne constitue pas une entité étatique puisqu’elle ne possède aucun des attributs qualifiants d’un « État ». Installée en territoire algérien, elle doit donc être soumise à la souveraineté de l’Algérie. 

L’Union africaine, anciennement OUA, avait admis la RASD comme membre à part entière en 1982, ce qui avait provoqué deux ans plus tard le départ du Maroc de l’organisation. Cette admission représentait « un coup de force de force juridique en flagrante violation de sa Charte », dénoncent les signataires de l’appel de Tanger et a eu lieu à une époque « où le Continent était en prise à différents courants idéologiques aujourd’hui obsolètes ». Les membres de cette initiative assurent enfin que la présence du RASD, « émanation non-étatique d’un groupe séparatiste armé », représente un frein à l’intégration économique régionale et continentale. 



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