Politique


Congo

Congo Brazza : le personnel de la SNPC dénonce le possible maintient de Jérôme Koko à la tête de la société.

Depuis l'annonce de la restructuration des sociétés d'Etat au Congo-Brazzaville, les hauts dirigeants sont dans le viseur. À la Société Nationale des Pétroles Congolais (SNPC), la guerre fait rage. En situation financière précaire, la société d'Etat va prochainement revoir tout son management. Qui restera aux manettes ? 

Pour Kouka Makaya Le-Londa, chargé de projet à la SNPC, le maintien de l'actuel directeur, Jérôme Koko, permettrait de poursuivre "les conflits de compétences entre lui et tous ses agents."

C'est dans un courrier envoyé au président Sassou Nguesso dont Oeil d'Afrique a reçu une copie, que monsieur Kouka Makaya parle au nom du personnel de la société nationale. 

Après avoir fait l'éloge de Bruno Jean Richard ITOUA et Auguste Denis GOKANA, précédents directeurs de la SNPC, une lourde charge est réservée à Jérôme Koko qui dirige la société depuis 2010. 

"Sept (7) ans se sont écoulés que M.KOKO dirige la SNPC. Il n"as pas pu forer le moindre puits de pétrole. Pis, il n'a même pas essayé de réparer les puits existants endommagés. Résultat : pas d'augmentation de la production." Écrit Kouka Makaya au président congolais.

Mais ce qui inquiète ce dernier est ailleurs. Kouka Makaya Le-Londa se dit inquiet de voir Jérôme Koko et ses "copains retraités, en prédateurs, achever ce qui reste de la dépouille SNPC.

Les accusations concernant la mauvaise gestion de la SNPC alimentent régulièrement les colonnes de la presse nationale et internationale. Jérôme Koko, directeur de la société a de son côté choisi pour l'heure de ne pas répondre aux déclarations qui le met sur le banc des accusés. En effet, l'affaire des prépaiements offrant à l'Etat congolais des liquidités emmenant de la SNPC est un autre scandale qui éclabousse également Gilbert Ondongo, ministre des Finances.

Tous les regards sont tournés vers le président Sassou Nguesso qui prendra la décision qui permettra ou non de rassurer les marchés et les Congolais sur la bonne gestion de cette entreprise.



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Congo Brazza : le personnel de la SNPC dénonce le possible maintient de Jérôme Koko à la tête de la société.

Depuis l'annonce de la restructuration des sociétés d'Etat au Congo-Brazzaville, les hauts dirigeants sont dans le viseur. À la Société Nationale des Pétroles Congolais (SNPC), la guerre fait rage. En situation financière précaire, la société d'Etat va prochainement revoir tout son management. Qui restera aux manettes ? 
 
Pour Kouka Makaya Le-Londa, chargé de projet à la SNPC, le maintien de l'actuel directeur, Jérôme Koko, permettrait de poursuivre "les conflits de compétences entre lui et tous ses agents."
 
C'est dans un courrier envoyé au président Sassou Nguesso dont Oeil d'Afrique a reçu une copie, que monsieur Kouka Makaya parle au nom du personnel de la société nationale. 
 
Après avoir fait l'éloge de Bruno Jean Richard ITOUA et Auguste Denis GOKANA, précédents directeurs de la SNPC, une lourde charge est réservée à Jérôme Koko qui dirige la société depuis 2010. 
 
"Sept (7) ans se sont écoulés que M.KOKO dirige la SNPC. Il n"as pas pu forer le moindre puits de pétrole. Pis, il n'a même pas essayé de réparer les puits existants endommagés. Résultat : pas d'augmentation de la production." Écrit Kouka Makaya au président congolais.
 
Mais ce qui inquiète ce dernier est ailleurs. Kouka Makaya Le-Londa se dit inquiet de voir Jérôme Koko et ses "copains retraités, en prédateurs, achever ce qui reste de la dépouille SNPC.
 
Les accusations concernant la mauvaise gestion de la SNPC alimentent régulièrement les colonnes de la presse nationale et internationale. Jérôme Koko, directeur de la société a de son côté choisi pour l'heure de ne pas répondre aux déclarations qui le met sur le banc des accusés. En effet, l'affaire des prépaiements offrant à l'Etat congolais des liquidités emmenant de la SNPC est un autre scandale qui éclabousse également Gilbert Ondongo, ministre des Finances.
 
Tous les regards sont tournés vers le président Sassou Nguesso qui prendra la décision qui permettra ou non de rassurer les marchés et les Congolais sur la bonne gestion de cette entreprise.