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Kabila dénonce les pressions sur la RDC mais ne se prononce pas sur son avenir

Le président Joseph Kabila a dénoncé vendredi des "pesanteurs de tous ordres" visant à maintenir la République démocratique du Congo "dans l'asservissement", sans indiquer s'il quitterait le pouvoir à l'issue des élections prévues le 23 décembre, en vertu de la Constitution.M. Kabila a dénoncé "les pesanteurs de tous ordres exercées chaque jour sur le droit de notre peuple à l'auto-détermination" dans un discours à la Nations à la veille du 58e anniversaire de l'indépendance de l'ex-Congo belge le 30 juin1960."Tout semble être mise en œuvre, en effet, pour promouvoir le révisionnisme et maintenir notre pays dans l'asservissement au mépris de l'évidence qu'implique notre indépendance", a-t-il poursuivi dans ce message télévisé de sept minutes, sa première prise de parole publique depuis le 26 janvier.Des "partenaires internationaux" de la RDC (Nations unies, Etats-Unis, France, Belgique...) demandent le respect de la Constitution et d'un accord politique signé fin 2016. Ces deux textes prévoient que le président Kabila ne peut pas briguer un troisième mandat.M. Kabila a "exhorté" les Congolais à "s'accrocher" au processus électoral pour "démontrer s'il en était encore besoin que c'est bien vous le souverain et c'est à vous de décider du sort et de l'avenir de notre cher et beau pays"."Personne d'autre et nulle part ailleurs", a-t-il insisté.Après l'Union européenne, le Département d'État américain a annoncé le 21 juin des sanctions contre des officiels congolais "pour leur implication dans une corruption significative liée au processus électoral", sans donner de nom.Kinshasa avait très vivement réagi il y a un mois à une phrase du président français Emmanuel Macron saluant les "initiatives" que pourraient prendre les pays africains sur la RDC."J'invite toute la classe politique et toutes les forces sociales à s'impliquer sans réserve dans la matérialisation de ce rendez-vous historique en vue, une fois de plus, de consolider notre jeune démocratie", a ajouté Joseph Kabila en référence aux élections prévues le 23 décembre.La majorité pro-Kabila accuse régulièrement l'opposition de ne pas vouloir des élections parce qu'elle critique la "machine à voter" que la commission électorale veut absolument utiliser.Avec AFP


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