Politique
Les Etats-Unis imposent des restrictions de visas pour le Ghana
Washington a annoncé vendredi 1er février des restrictions de visas pour le Ghana, reprochant au pays d’Afrique de l’Ouest de ne pas coopérer pour permettre le retour de ses ressortissants expulsés des Etats-Unis. « Des restrictions relatives aux visas » vont s’appliquer à partir du 4 février à certaines catégories de demandeurs, a déclaré le département américain de la sécurité intérieure dans un communiqué. Les Etats-Unis « cesseront de délivrer tous les visas de non-immigrants aux employés domestiques de diplomates ghanéens en poste » sur leur territoire, tandis que la période de validité des visas touristes et business sera limitée « à un mois avec entrée unique » pour tous les salariés du gouvernement et du Parlement ghanéens. « Le Ghana n’a pas respecté les obligations qui lui incombent (…) d’accepter le retour de ses ressortissants expulsés des Etats-Unis » en leur fournissant des documents de voyage adéquats, a déclaré le secrétaire à la sécurité intérieure des Etats-Unis, Kirstjen Nielsen. Ces sanctions resteront en vigueur jusqu’à ce que les autorités ghanéennes coopèrent, a ajouté le communiqué, précisant : « Sans une réponse appropriée du Ghana, le champ d’application de ces sanctions pourrait être étendu à une population plus large. » Les autres services consulaires fonctionneront toutefois normalement pour les autres demandeurs de visas, comme les étudiants, a précisé Washington. Selon l’ambassade américaine à Accra, au moins 7 000 Ghanéens vivant illégalement aux Etats-Unis ont été visés par des procédures d’expulsions depuis un an. Avec AFPPolitique
Suivre Oeil d'Afrique
Les plus lus - Politique
1
Guerre à Gaza, jour 264 : Israël menace de ramener le Liban « à l’Âge de Pierre »
2
Kenya : Ruto renonce à augmenter les impôts après les manifestations
3
La Russie va accroitre son aide militaire au Burkina
4
Le Niger et la Russie signent un mémorandum de coopération
5
Élections en Afrique du Sud : les résultats partiels confirment le recul de l’ANC