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RD Congo

RDC: la campagne commence, l’opposant Fayulu mobilise

La campagne pour les élections du 23 décembre en République démocratique du Congo a vraiment commencé mercredi avec des appels à la mesure du président de la commission électorale et les promesses "d'alternance" du candidat de l'opposition Martin Fayulu. "Que le meilleur gagne!", a lancé le président de la commission électorale nationale indépendante (Céni), Corneille Nangaa, en rappelant que la campagne commençait officiellement jeudi 22 novembre à minuit selon le calendrier électoral. M. Nangaa a souhaité que "la campagne ne soit pas un moment de violences" et appelé les 21 candidats à la "courtoisie" et au "débat d'idées", devant des membres de la majorité et de l'opposition au Parlement. Les élections du 23 décembre doivent désigner le successeur du président Joseph Kabila, au pouvoir depuis 2001. De retour d'Europe par vol régulier peu avant 13H00 (12H00 GMT), l'opposant Martin Fayulu a été salué à l'aéroport de Ndjili par plusieurs centaines de supporteurs, mercredi, jour de ses 62 ans. "Le candidat commun est là. Je suis là", a-t-il déclaré à la presse. L'outsider issu d'un petit parti a été désigné "candidat commun" de l'opposition lors d'une réunion de sept opposants congolais le 11 novembre à Genève, dont Moïse Katumbi et Jean-Pierre Bemba. Le jour suivant, deux d'entre eux, Félix Tshisekedi et Vital Kamerhe, sont revenus sur leur engagement de se désister en sa faveur à l'élection présidentielle. M. Fayulu s'est engagé à "arracher l'alternance démocratique" par "des élections crédibles, c'est-à-dire avec des bulletins de vote en papier, et sans la machine à voter". M. Fayulu et ses supporteurs refusent cet écran tactile qui permet de choisir les candidats et d'imprimer les bulletins de vote. L'UDPS de M. Tshisekedi veut des élections, "avec ou sans machine à voter". "Félix Tshisekedi a vendu le pays. Le traître a accepté la machine à voter", ont chanté les supporteurs de M. Fayulu. M. Tshisekedi doit revenir dans les prochains jours à Kinshasa. Avec l'AFP


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