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Congo Brazza : s’achemine-t-on vers une opération mains propres ?

À l’orée de la venue du FMI, qui avait exigé du Congo, une lutte accrue contre la corruption, nos sources nous indiquent une vaste opération de mise aux arrêts de plusieurs cadres et hauts fonctionnaires soupçonnés de corruption. Le Président Congolais Denis Sassou Ngeusso a-t-il cédé aux exigences du FMI ou est-ce une façon de plaire aux bailleurs ? 

À Brazzaville, la crise a fait des dégâts qui ont fini par faire tomber les masques. Les grands travaux, la mauvaise gestion des revenus du pétrole fort, les prépaiements, l'enrichissement personnel de certains ministres ne pouvaient passer inaperçu. La demande du FMI pour venir aux secours de l'économie congolaise était donc claire. Un audite est nécessaire afin de maîtriser les contours de l'énorme défis qui attend l'institution internationale.

Tout s'est vite accéléré. Toujours selon cette même source, c'est lors d'une réunion organisée mercredi 4 avril 2018 à Brazzaville que la décision aurait été prise. La majorité présidentielle n'a eu d'autres choix que de lâcher ses membres sur lesquels pèsent des suspicions de détournement de deniers publics.

Cette décision pourrait avoir des conséquences sur la solidité du clan présidentiel. En effet, plusieurs d'entre eux se livrent déjà une véritable bataille de trancher. La guerre de succession a donc déjà débuté.

Cependant, l’opinion attend de savoir si cette opération touchera les vrais coupables et non des simples exécutants. La population congolaise attend de connaître qui ont profiter de la rente du pétrole à 140 dollars le baril.  



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