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Côte d’Ivoire : Simulacre de procès dans l’affaire Oumar Diawara contre Beni Gestion

Procès - Dans sa tentative de faire fi de la décision rendue par la cour de justice de la CEDEAO condamnant la Côte d'ivoire à dédommager l'homme d'affaire Oumar Diawara, la justice ivoirienne s'est prêté ce jour 2 décembre à une acrobatie procédurale inique.

En effet, au cours de l’audience de la chambre correctionnelle du pôle économique de ce jour, en violation flagrante des droits élémentaires de la défense, il a été refusé au avocats de Monsieur Diawara Oumar de participer à cette audience au motif qu’il serait absent. Plus grave, le tribunal complètement instrumentalisé a également refusé de recevoir même les conclusions écrites de ces derniers qui y ont soulevé des exceptions importantes de procédure.

En somme, il nous a été donné d’assister à un véritable lynchage judiciaire dont l’unique finalité est de juguler les mesures d’exécution forcées entreprises par celui-ci sur le fondement d’une décision de la cour de justice de la CEDEAO.

Nul n’est dupe que ce procès aussi expéditif qu'inique a été organisé dans l’unique but de sauver la face d’un état qui a été une énième fois épinglé par la justice internationale, notamment, pour violations des droits de l’homme ! S'exclame un des membres du collectif des avocats de M. Oumar Diawara.

De la plaisanterie !!! C'est honteux tout ça ! Ça démontre tout simplement que notre justice est aux ordres renchérit-il !

Au regard de tout ce qui précède, nous avons en face un ÉTAT qui se débat dans tous les sens contre un citoyen qui a remporté une victoire devant une juridiction indépendante et qui ne ménage aucun effort pour se dérober de ces engagements conventionnels et ou internationaux qui lui exigent de respecter et d'exécuter une décision irrévocable rendue en premier et dernier ressort. Un arrêt revêtu de l'autorité de la chose jugée et qui n'est susceptible d'aucun recours.

Dans la procédure engagée de façon abracadabrantesque par la juge du pôle pénal financier dont-il sied de souligner avait été desaisie du dossier par la cour de cassation.

Il y a donc un vice de forme, le principe du contradictoire qui garantie le minimum d'équité lors d'un procès n'est point observer. La Juge Blanche Abanet se comporte comme dans un tribunal de l'époque Hitlérienne et Stalinienne ou le verdict est connu d'avance.

Oumar Diawara est condamné par la justice ivoirienne comme complice d'abus de biens sociaux, mais l'auteur principal n'est ni connu et ni condamné, mais c'est le complice qui est condamné à 20 ans de prison avec une amande de 50 milliards de francs cfa du jamais-vu au pénal. S'exclame un auxiliaire de justice.

C'est une forme de représaille déclare l'avocat de l'homme d'affaires. Les juges du tribunal correctionnel d'Abidjan n'ont même pas statué sur la question préjudicielle. Ils ont infligé à Oumar Diawara une amende bien fabriquée une décision largement au-dessus même du principe.

Pour le conseil de Oumar Diawara, la CEDEAO a tranché en condamnant la Côte d'Ivoire qui fait fi de cette décision rendue par la cour de la CEDEAO pour organiser un simulacre de procès où le complice est condamné sans l'auteur principal comme nous l'avons mentionné ci-dessus.

Oeil d'Afrique



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